La renaissance et le début de l’expansion

L’apaisement et le souffle du changement

Le 15 novembre 1810, la Communauté de Saint-Louis est approuvée par Décret rendu à Fontainebleau. Par ce Décret « contenant le Brevet d’institution publique des hospitalières attachées à Hôpital Saint-Louis de Caen », Napoléon Bonaparte approuve les statuts des hospitalières « avec la jouissance de tous les privilèges par nous accordés aux congrégations hospitalières ».

Avec le Décret du 19 janvier 1811, l’Hôpital Général devient officiellement Hospice. Désigné référent pour accueillir tous les enfants abandonnés du Calvados, il est le seul Hospice du département où l’on peut abandonner son enfant.

Les Sœurs Servantes de Jésus sont chargées de recevoir les enfants et de les placer en nourrice. Avec cette nouvelle articulation, les Sœurs rationnalisent encore davantage leur organisation. Elles parviennent à venir en aide à un maximum de personnes avec un minimum de moyens.

L’appel de la Maison pour enfants du Saint-Cœur de Marie

Entretemps, les Sœurs Servantes de Jésus ont ouvert un nouveau chapitre de leur histoire. Suite à la sollicitation des administrateurs de la Fondation en 1860, elles perpétuent l’œuvre de la Maison du Saint-Cœur de Marie, Orphelinat pour petites filles pauvres et orphelines, fondé en 1838 à Avranches par Mlle Moulin-Launay.

En dépit du dénuement, les Sœurs Servantes de Jésus parviennent à transformer la Maison en véritable foyer familial. Les jeunes filles accueillies y trouvent en premier lieu la chaleur, l’amour et l’attention qui leur font défaut.